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La poporte des étoiles
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La poporte des étoiles
25 septembre 2008

SG-1 : Saison 1, Episode 3

Mesdames et Messieurs, je vous demande de faire un accueil triomphal à Emancipation, l'épisode 3 de la saison 1 de Stargate SG-1 !

Voilà le synopsis (du site Stargate fusion) :
L'arrivée de Sg-1 par la Porte des Étoiles sur la planète Simarka remet en question la place de la femme et l'oppression de celle-ci dans cette société.

Bonne lecture !

carter_habit_mongol

 Nous voici au troisième épisode de Stargate SG-1 et déjà dans les limbes du remplissage. Cet épisode fait partie de tous ceux qui ne servent absolument en rien l’intrigue principale. C’est bien, me direz-vous, il faut un peu changer, et puis on ne peut pas tenir toute une saison uniquement avec des Goa’ulds. En effet, ça lasserait. Mais il est indubitable que cet épisode donne le ton de ce que j’appelle la parenthèse. Cet épisode était en effet inutile, et à ce titre, il n’était pas nécessaire, pour les scénaristes, d’écrire des dialogues intéressants ni une histoire à rebondissements multiples (quoique), et il n’était pas nécessaire pour les réalisateurs de conférer du rythme à l’épisode, et il n’était pas nécessaire pour les figurants de bien jouer un rôle écrit entre deux parties de poker dans les sous-sols de la MGM.
Car en effet, ici, on cumule tous les handicaps qui peuvent accabler une série telle que Stargate : le scénario sans intérêt, les dialogues vides, les personnages clichés, la morale lourdingue et la mise en scène d’une mollesse telle qu’on finit par se demander si l’épisode ne dure pas 1h30 au lieu des 45 minutes habituelles. On découvre également les costumes pittoresques de mongols extraterrestres, et le fait que l’anglais soit apparemment enseigné partout dans la voie lactée. A la première phrase prononcée par un jeune mongol en costume traditionnel, poursuivi par des chiens dont on ne sait pas trop ce qu’ils viennent faire là, les cheveux se dressent sur la tête. Il est clair qu’un figurant à morphologie asiatique qui se met à parler d’emblée dans un anglais archi-articulé à un groupe de militaire venus d’une autre planète, ça ne se rencontre pas dans toutes les séries. Mais le voyage dans la quatrième dimension se poursuit, lorsque le père dudit gosse, un asiatique aussi à qui on a collé une épouvantable perruque que l’on tente de cacher par une coiffe censée être majestueuse et qui se passera de commentaires, arrive à cheval et ordonne –en anglais- à ses guerriers de tuer Carter, car la malheureuse a parlé. On arrive finalement à épargner la vie de la malheureuse, en disant qu’elle a sauvé la vie du sale mioche qui allait se faire dévorer sans pitié par des bergers allemands des steppes. S’ensuit le générique, et après le générique, le titre tombe, annonçant tout de suite la morale de l’épisode : « Emancipation ». Stargate commence fort ses voyages interstellaires avec la défense des droits de la femme !

C’est prétexte à plein de trucs incroyablement intéressants pour l’histoire : habiller Carter en femme (avec un costume mongol que l’on imagine traditionnel mais qui fait ricaner doucement), pour le plus grand plaisir des autres ploucs de l’équipe ; promouvoir les droits de la femme dans diverses tribus nomades qui sont plus occupées à éplucher des patates en parlant anglais qu’à s’intéresser à une quelconque avancée sociale ; intervenir pour permettre la réalisation d’un mariage entre deux amoureux (c’est beau la romance dans Stargate), ou encore étudier les coutumes d’un peuple qui vient d’une autre planète en se basant sur un peuple particulièrement terrien. Pour ce dernier point, on félicitera Daniel, fantastique dans son rôle d’anthropologue approximatif « Euh, dis donc, ils ont des têtes de mongols… et si leurs femmes étaient les ancêtres des Amazones ? ».

De même, les incohérences sont permises. Il n’y a aucun soucis lorsque le chef d’une tribu part avec l’équipe de bras cassés à la recherche de Carter qui a été enlevée par le fils dudit chef de tribu, dans le but de l’échanger contre la fille d’un autre chef de tribu, très cruel et tout. Rassurez-vous, à la fin ils se marient (le garçon et sa copine, s’entend). D’ailleurs, Jack, Daniel et Teal’c sont, dans cet épisode, d’une rare inefficacité. Carter a eu dix fois le temps de se faire échanger par tous les chefs de tribus du coin avant qu’ils n’arrivent à la retrouver. La mollesse de la mise en scène achève de rendre l’équipe complètement inutile, d’autant qu’ils s’acharnent à peu près tous (sauf peut-être Teal’c. Vous me direz, il n’en reste que deux, mais c’est suffisant) à décider chacun un truc différent. Alors que Daniel s’extasie devant des teintures puantes en parlant –en anglais- au vieux chef de tribu qui est décidément super progressiste (pour l’égalité hommes-femmes, pacifiste, pour un développement du commerce… quoiqu’en matière de commerce, ça ne les gêne pas de vendre leurs femmes, donc on comprend qu’il veuille le développer), Jack fait des blagounettes à la O’Neil et, le reste de l’épisode, se met en mode veille pour se réveiller à la fin et dire « bon, ça suffit les enfantillages, on n’a qu’à tuer tout le monde on ramène Carter ». Teal’c, lui, suit une piste faite par une cheval (quand même !) à la vitesse d’un escargot lymphatique, et n’est guère aidé dans sa progression par le vieux chef de tribu qui décrète une pause après 20 minutes de marche trèèèès lente histoire de se reposer un peu et de causer anthropologie.
Les tribus mongoles ont bon dos ; ils ressortent comme ils veulent des vieilles lois dont on ignore clairement la provenance, ce qui permet à Carter de se placer en chef et de foutre la pâtée au vilain chef de tribu qui, lui aussi, est parti en ERASMUS en Angleterre, mais tente de cacher cela en passant son temps à parler tout bas en faisant des grimaces censées lui donner un air cruel et mongol (au sens propre du terme). Il a surtout pas l’air malin, avec une fille à la peau incroyablement blanche. La figurante était-elle tombée malade ?
Bref. L’intérêt de l’épisode semble être encore une fois de poser les bases de la série. Comme quoi c’est pas bien de trop intervenir dans les affaires des autres planètes, histoire de pas déclencher une guerre, par exemple. On a aussi la mise en place des autres peuples, qui sont manifestement tous restés à l’âge de fer, même si ils envoient leurs enfants faire des séjours linguistiques en pays anglophone et que l’équipe d’O’Neil n’a pas l’air de remarquer qu’il y a là anguille sous roche. Mais le point principal est l’établissement dans ses bases du personnage de Carter. Oui, c’est une femme, mais elle sait se battre, voilà le résumé du personnage. On admire le « mais », qui rend le personnage complètement plat, à la hauteur de tous les clichés de l’executive woman forte mais pas trop et à qui il suffit de filer une robe immonde pour que tout le reste de l’équipe se mette à baver comme si ils avaient Pamela Anderson en maillot de bain devant les yeux (quoique j’ignore si c’est un compliment).
Cependant, on voit les points positifs de l’épisode. L’humour O’Neil est très sympathique, en tout cas je rigole comme une débile avec ses blagues ; Daniel n’a pas pleurniché après sa femme de tout l’épisode et on ne saurait dire à quel point ça fait du bien, et rien de gluant n’est sorti d’aucun ventre pendant 45 minutes. Alleluia !

Mais si le prochain est aussi inutile pour l’intrigue principale, je me tue.

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Commentaires
G
Travel & Solidarity est un voyage humanitaire, dans lequel 4 aventuriers ont pour but de venir en aide aux enfants les plus démunis de Mongolie, découvrir et faire partager des pays et des cultures méconnus en traversant en voiture 14 pays sur une distance de 20 000 kilomètres : http://www.travelandsolidarity.com/<br /> <br /> <br /> <br /> De plus, on est à la recherche d'un quatrième compagnon de voyage, partez avec nous et rejoignez nous : http://www.travelandsolidarity.com/?p=59<br /> <br /> <br /> <br /> On à besoin de vous ! Aider les enfants de Mongolie avec un don : http://www.travelandsolidarity.com/?page_id=6<br /> <br /> <br /> <br /> Suivez l’actualité du projet en devenant fan de notre page facebook : http://www.facebook.com/pages/Lyon-France/Travel-Solidarity/145410108861309
E
Woh, quelqu'un d'autre que les gens de l'équipe du blog^^ Ca fait plaisir :) Je suis contente qu'il te plaise, même si je ne suis qu'une humble rédactrice légèrement aigrie sur les bords et que je partage le blog avec 3 autres personnes. Hm, et je m'excuse d'être un peu méchante dans mes critiques (je dis ça parce que je suis en train d'en écrire une, et qu'à me relire, on dirait que je n'ai pas aimé l'épisode et que je hais la série en général... ce qui est faux XD).<br /> Bref^^ Voilà^^
C
En tant que fan inconditionnelle de Stargate, j'aime beaucoup ton blog. J'ai bien rigolé, aussi.
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