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La poporte des étoiles
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La poporte des étoiles
13 octobre 2008

SG-1 : Saison 1, Episode 5

Mesdames et Messieurs, j'ai l'honneur de vous présenter cet épisode pour la critique duquel moult moyens techniques (dont de sympathiques captures d'écran) on été mis en oeuvre dans le seul et unique but de prouver par l'image que oui, parfois, Stargate vaut bien la peine d'être vu. Bon épisode!

Saison 1, épisode 5: The first commandement

Dans cet épisode, SG-1, partie à la recherche de SG-9 sur une planète sympathique, découvre que l'équipe se fait passer pour des Dieux vis-à-vis de la population.

Il était une fois, dans une galaxie très lointaine… quoique non, c’est la nôtre. Disons sur une planète qui n’était pas la porte à côté… quoique si, à la réflexion. Toujours est-il que sur un minuscule bout de planète (en fait, les Goa’ulds pourraient avoir un complexe industriel à trois kilomètres de la porte des étoiles, y’a personne qui serait au courant), vivaient des troglodytes. Lesquels troglodytes passent d’ailleurs tout l’épisode en dehors des cavernes, mais enfin, on n’est pas à une définition près. En fait, l’élément le plus intriguant de cet épisode, ce sont ces troglodytes. D’abord, ils semblent avoir un comportement pour le moins ambigu. Un coup, ils ont l’air d’une tribu qui ne maîtrise pas vraiment le langage (sauf si sauter dans tous les sens en une pseudo danse guerrière bizarre est un langage évolué), un coup ils se mettent à causer comme des gens très civilisés et qui, eux aussi, ont étudié l’anglais en LV1 au lycée, et qui maîtrisent le concept de vêtements et d’architecture. Mais le mieux, avec ce peuple, ce sont les COSTUMES ! Car en effet, lorsqu’ils sont en mode tribu déchaînée, ils portent des vêtements dont on se demande pourquoi le costumier a tenu à les fabriquer, si ce n’est pas pour faire hurler de rire le spectateur. Mais une image vaut mieux qu’un long discours parce que là, c’est proprement indescriptible :
Image
Suite à ce petit intermède pictural, nous repartons sur les sentiers de la planète que notre sympathique équipe entreprend d’explorer. Ils découvrent en fait que le commandant de SG-9 qui visitait cette planète avec son équipe a emprunté le stock de LSD auquel tourne le département artistique de Stargate, et a décidé de se faire passer pour un dieu. Bien sûr, on n’avait pas assez des Go’ulds ! Mais comme le dit le vieil adage, à peuple de troglodytes et d’hommes-œufs, dieu complètement pouilleux (j’avoue avoir un peu adapté le proverbe). Le costumier ayant littérelement repoussé les limites de l’imagination avec son costume typique de troglodyte, qu’il est trop fatigué pour faire son boulot concernant le prétendu dieu, et il se contente de lui coller un vieux manteau qu’il a semble-t-il récupéré dans les poubelles d’un marché aux puces. Ca fait classe !
Et pourtant, l’épisode n’est pas si mauvais. Les larmes aux yeux (d’avoir trop rigolé à cause des costumes), on assiste aux retrouvailles entre le commandant de SG-9 et Carter en mission d’infiltration (terme savant pour dire qu’elle s’est fait capturer en voulant jouer les organismes humanitaires parce qu’un pauvre gars bardé de coups de soleil se faisait mollement taper par un militaire mou du genou). Et l’on apprend avec horreur que ces deux là étaient fiancés. Avec horreur, car de cela découle un long moment de psychologie dramatique, même si ça aurait vraiment pu être pire. On se demande une seconde si le scénariste n’est pas en train d’essayer de faire passer une ambiguïté dans le personnage genre « mais aurait-il raison ? Un mal pour un bien », etc., etc., mais il devient vite clair qu’il a juste trop abusé des conseils peu avisés du costumier (haha, le pauvre, non mais il l’a vraiment cherché).
Du côté du reste de l’équipe, rien de nouveau sous le soleil. Soleil qui, justement, est particulièrement violent, puisqu’il a une fâcheuse tendance à brûler les gens qui y restent exposés trop longtemps sans avoir mis d’écran total (faut-il y voir une morale subtile sur la fatalité des cancers de la peau ?). C’est ce qui fait que Daniel porte pendant tout l’épisode un tissu sur la tête, qui lui donne un air de ranger à la ramasse, et qu’il ne porte PAS ses lunettes. Jusqu’à ce qu’il mette des lunettes de soleil encore plus laides. Et puis le soleil lui tape un peu sur la tête quand même, parce que pendant une scène, on ne sait pas trop ce qu’il fait, mais alors que Carter parle déterminisme métaphysique avec un troglodyte (celui qui est parti en ERASMUS), Daniel est hors-caméra, jusqu’à ce qu’à la fin de la conversation, il jaillisse de l’arrière-plan, sans qu’on sache trop ce qu’il faisait accroupi par terre. Cherchait-il une civilisation de lilliputiens ?
Non, la grande nouveauté dans tout ça, c’est Teal’c. D’abord, on a confirmation du fait qu’il a de sérieux problèmes d’atrophie des muscles du visage, lorsque Daniel lui dit de sourire amicalement au pauvre troglodyte-Erasmus qui les prend pour des gens pas sympas, Teal’c, euh… voilà :

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Dans le mouvement, ça fait plus crédible. Enfin rapidement.
Mais il y a plus intéressant concernant Teal’c. Nous apprenons qu’il existe une formation aux beaux-arts chez les Jaffas, puisque Teal’c réalise sous vos yeux, dans cet épisode, une prouesse technique. De mémoire, il représente une machine Goa’uld qui ressemble à ça :
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Par ça :
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Heureusement, le troglodyte ne fait pas que parler anglais et causer philosophie, il comprend aussi l’art abstrait. Toujours est-il que je préfère faire l’impasse sur le second chef-d’œuvre pictural de Teal’c, censé représenter la vallée et qui ressemblait plutôt à la mâchoire d’un crocodile souffrant de graves malformations.
Mais pour finir, les gentils gagnent et les méchants meurent dans d’atroces souffrances.
On notera pour la postérité que soit sur cette planète existent deux portes des étoiles, soit il n’y en a qu’une, pourvue d’un système qui lui permet de se tenir à l’horizontale ou à la verticale. Ou alors la scripte a encore mal fait son boulot et les réalisateurs se sont dit que ça faisait rien, qu’on y verrait que du feu après le délire du costumier.

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