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La poporte des étoiles
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La poporte des étoiles
22 septembre 2008

SG-1 : Saison 1, Episode 2

Voilà une nouvelle critique (on ne dira pas que je refourgue toutes celles que j'ai déjà écrites). Bonne lecture !

Episode 02 : The ennemy within

(attention, cette image peut choquer la sensibilité du jeune public encore peu habitué aux délires de l'équipe effets spéciaux section spéciale yeux-lumineux de Stargate)

 Avec cet épisode, c’est l’entrée dans le vif du sujet, dans tous les sens du terme, puisqu’un Goa’uld a infiltré le SGC, et qu’en plus, il a établi son QG autour de la colonne vertébrale de Kawalsky. Nécessairement, cela pose quelques petits soucis dans l’organisation. On se retrouve obligés de courir après un Terminator en puissance qui a une fâcheuse tendance à tuer quiconque se dresse sur son chemin. Encore un avec qui ça ne rigole pas. Et c’est aussi prétexte à l’inévitable délire de dédoublement de personnalité tellement affectionné par les scénaristes (je sais pas le nombre de fois où ça doit apparaître dans les scénarii d’Atlantis, ça aussi). Et grâce à une étroite collaboration entre les scénaristes et le réalisateur, la mise en scène est en accord avec lesdits changements de personnalité, ce qui fait que si vous n’avez pas compris que le lieutenant Kawalsky est devenu un peu agressif, une caméra qui tangue de droite à gauche sans aucune raison vous fera clairement comprendre que la situation est en train de légèrement déraper. Mais qui sauvera le monde ?

 Teal’c, bien sûr ! Avec cet épisode, Teal’c s’annonce comme étant le personnage le plus réaliste de l’équipe. Et c’est là ce qui fait toute la différence avec Ronon d’Atlantis : Teal’c parle certes autant que lui, mais il ne dit que des trucs intelligents dès qu’il ouvre la bouche. C’est-y pas merveilleux ? Le voir s’évertuer à ne poser surtout aucun problème à la série et s’exprimer clairement et sans ambages, ça donne les larmes aux yeux. Un personnage qui ne tourne pas en rond ! Il a peut-être un alien dans le ventre, mais c’est sans doute celui qui a les idées les plus claires. Même si à force de répéter « je comprends » en hochant gravement la tête d’un air de vieux sage, ça finit par taper un peu sur le système. Mais HEUREUSEMENT le reste de SG-1 est là pour nous rappeler qu’il s’agit d’une série, donc d’une manière de tourner en rond, et d’un documentaire où il s’agirait d’aller à l’essentiel. Dans la catégorie des empêcheurs de s’arrêter de tourner en rond, nous avons le champion en titre, à ma droite, Daniel ! Armé d’un café censé l’empêcher de dormir histoire de pouvoir se ronger les sangs pour sa femme au lieu de dormir, il parcourt les couloirs du SGC d’un air malheureux et ne fait absolument rien d’intéressant de tout l’épisode. A ma gauche, nous avons Carter, d’un niveau bien moindre. Il faut lui reconnaître qu’elle ne s’acharne pas comme Daniel après un problème dont tout le monde se contrefiche, mais il faut aussi avouer qu’elle ne sert pas à grand chose. Tandis qu’O’Neil défend les droits de l’extraterrestre et du citoyen face à une hiérarchie particulièrement réfractaire à l’ordre établi (le général Hammond), nous assistons aux débuts des supérieurs relous, élément extrêmement important de la mythologie Stargatienne.

 Pour finir cet épisode qui ressemble en pas mal de points à l’épisode trois d’Atlantis (celui qui suit immédiatement les deux premiers épisodes pilotes. Sheppard se fait vampiriser par une bestiole qui est une ancêtre du Wraith. C’est donc, dans le genre, un premier contact avec le méchant récurrent de la série, comme pour SG-1), nous avons le même type de scénario qui aurait pu être utilisé dans Atlantis, mais en beaucoup mieux traité. Le malheureux Kawalsky se fait scalper dans la porte des étoiles (j’avoue que c’est plutôt innovant comme méthode), là où Sheppard s’était juste fait arrêter le cœur pour que l’insecte Wraith aille voir ailleurs si il y est. Mais dans SG-1, ni musique pompeuse, ni plans interminables sur les mines de circonstance d’une équipe qui, au bout de trois heures, se demandera juste si ils prennent la salade ou le sandwich à la cantine, ni fin de secours sur un héros méditant sur la vie et la mort et notre place dans l’univers. On ne s’attarde, et c’est bien. J’aimais pas Kawalsky.

 En conclusion, je reviens rapidement sur le générique. Eh ben, ça sent son année 1997 :mrgreen: . Et sinon, je pense qu’Atlantis est aussi différent de SG-1 dans le sens où il y a apparemment nettement plus de budget (même sur les entrepôts crasseux). Et j’aime bien Atlantis aussi parce que quand ça commence, ils ont déjà plein de vaisseaux spatiaux et les batailles spatiales sont trop mortelles :mrgreen:

theennemywithin

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